Encore un pas vers la suppression des écoles maternelles....
Fermetures et regroupements d'école : pour optimisation économique sans considération de l'optimisation éducative !!!!
Au XXI ème siècle, c'est peu exiger que les écoles maternelles soient à taille humaine !!!!
La FCPE a rencontré l'inspectrice et le Maire : le projet de suppression d'école est une initiative de la ville et non une volonté de l'inspection d'académie.
C'est donc aux parents et aux habitants de se mobiliser pour faire valoir leurs arguments de l'intérêt général sur cette affaire. Une pétition est ouverte et vous pouvez envoyer vos propositions d'arguments et de solutions à proposer à la commission municipale sur notre mél.
La FCPE a déjà fait observer le manque de rigueur des indicateurs et des données statistiques prises en compte pour justifier les choix municipaux.
Le sauvetage des conditions d'accueil à l'école des enfants de la ville dépend uniquement de votre vigilance et de votre mobilisation car malheureusement les prises de décisions dans l'intérêt général sont parfois déviées par des analyses à courtes vues, par des lobbys plus tenaces et par des commissions d'élus et des conseillers administratifs pas toujours experts des questions débattues.
Le rappel des ces vérités toutes citoyennes sur le principe de réalité démocratique permettra j'espère de réveiller les engagements et de relativiser les crédulités de ceux qui délèguent aveuglément....
Extrait Document PDF du Café des parents
" Augmentation de la taille des classes dans le 1er degré"
I) " Définition de la mesure
L’augmentation de la taille moyenne des classes a un impact direct et très important sur les besoins en E.T.P. dans le premier degré. La définition et l’utilisation des seuils d’ouverture et de fermeture de classes peuvent contribuer efficacement à une augmentation du nombre moyen d’élèves par classe.
L’augmentation de la taille des classes peut aussi provenir de l’augmentation de la taille des écoles, selon divers effets de structures (fermeture d’écoles, gestion des élèves à l’échelle d’une commune, regroupements de différentes natures…).
Les effets de structures introduisent, en effet, des rigidités qui ne sont pas sans conséquence sur l’optimisation de la taille des classes et, donc, sur les dotations en emplois. Outre les leviers d’action liés aux modalités d’affectation des élèves et à l’augmentation des seuils de création de classes, les fusions d’écoles ainsi que la mise en place des regroupements pédagogiques intercommunaux sont de nature à permettre une répartition plus homogène et plus cohérente des effectifs tout en réduisant le nombre de classes nécessaires.
II) Exposé des motifs
La diversité des pratiques dans les départements montre que toutes les marges en termes de taille des classes n’ont pas encore été utilisées. D’une manière générale, les méthodes les plus répandues ont pour objectif l’amélioration ou la préservation des taux d’encadrement dans un contexte d’augmentation relative des moyens dans les classes.
Hors cas ou situations spécifiques, les études et expériences les plus récentes indiquent que la diminution des effectifs dans les classes n’a pas d’effet avéré sur les résultats des élèves et que les très petites écoles ne s’avèrent plus toujours performantes.
La réduction ou le maintien de la taille des classes doit ainsi être réservée aux secteurs relevant de l’éducation prioritaire et être strictement accompagnée (pédagogie) et encadrée (évaluation).
L’augmentation de la taille des classes peut donc être globalement envisagée sans dégradation des résultats des élèves.
L’évolution du réseau des écoles, qu’elles soient situées en milieu rural ou en milieu urbain, repose sur des finalités essentiellement pédagogiques. Jusqu’à présent, les opérations de regroupement n’ont conduit à aucune économie significative de moyens.
Le resserrement du réseau scolaire doit pouvoir s’accompagner désormais d’une réduction significative du nombre de classes, notamment, lorsqu’il concerne des écoles à faibles effectifs. Par ailleurs, il y a lieu de s’interroger sur la pertinence des opérations qui consistent à implanter systématiquement des postes de soutien ou de coordination dans les regroupements dans la mesure où la nouvelle organisation de la semaine scolaire apporte des solutions nouvelles, en particulier, en matière d’aide personnalisée.
III) Références réglementaires - procédures
Il n’existe plus de normes nationales en matière d’affectation ou de retrait d’emploi, les critères pertinents relevant de l’appréciation des autorités académiques. L’analyse des caractéristiques sociales et territoriales retenues au niveau national est affinée au niveau de chaque commune ou de chaque zone territoriale. D’autres critères peuvent être localement pris en compte, par exemple le nombre d’écoles de petite taille, le nombre d’écoles de taille importante, le nombre d’écoles en éducation prioritaire...
La définition des critères s’effectue avec une perspective pluriannuelle intégrant l’analyse rétrospective des rentrées scolaires précédentes et une analyse prospective des années scolaires suivantes, et fait l’objet d’une information complète des interlocuteurs dans le cadre des consultations. C’est un sujet sensible qui relève d’un pilotage de proximité.
La fermeture d’une classe ou d’une école résulte de fait du retrait du ou des postes d’enseignant par l’inspecteur d’académie. Le Conseil d’État a en effet considéré qu’un poste peut être retiré, même sans l’accord de la commune, en indiquant qu’“aucune disposition législative ou réglementaire ne subordonne le retrait d’emplois d’instituteur à l’intervention préalable d’une délibération du conseil municipal décidant de la fermeture de la classe” (CE 5/5/1995, ministère de l’éducation nationale/association Sauvons nos écoles)…
Légalement, les communes ont la possibilité de se réunir pour l'établissement et l'entretien d'une école, mais le regroupement d'élèves de plusieurs communes dans une seule école ne s'impose aux communes concernées que dans le cas de communes distantes de moins de trois km, dès lors que l'une des communes compte moins de quinze élèves (article L. 212-2 du code de l'éducation). Dans les autres cas, l'accord de la commune est requis.
...... "
La suite sur :
www.cafepedagogique.net/lexpresso/.../1_Augmentationtailleclasses.doc
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