4 octobre 2010

Annulation des "classes transplantées" (sorties avec nuités) à DR par le Conseil des Maîtres

Rupture du principe d'égalité 
Les parents, accusés de polémiquer !

Chers parents

Face à l'insistance, depuis 2 ans, des parents délégués, à faire prendre en compte une égalité de traitement entre les élèves concernant les départs en classes transplantées au cours de la scolarité de primaire (au moins 1 départ par élève), le Conseil des Maîtres de DR a annulé tous les départs, arguant de ne pas pouvoir travailler en sérénité. Nous cherchons à renouer le contact "diplomatique", mais nous nous sentons impuissants pour le moment face à l'inflexibilité de nos 2 partenaires de la communauté éducative : les enseignants (refus de prendre en compte ce critère) et la Mairie (refus de soutien budgétaire et logistique ; refus de l'aide matérielle des parents volontaires). La puissance publique (textes législatifs sur les rôles et prérogatives des parents d'élèves à l'école) ne reconnait pas les parents comme de véritables co-décisionnaires : ils sont utilisés au gré des opportunités comme des contrepoids quand il y a conflit entre pouvoirs centraux et pouvoirs locaux.
Vos contributions sont plus que nécessaires et attendues pour sortir de cette crise !

Le sujet des classes transplantées est un sujet épineux depuis plusieurs années entre 
  • des parents (volontaires mais souvent inquiets, au point parfois de déprogrammer dernière minute les départs de leurs enfants),
  • des enseignants volontaires, plein d'énergie mais parfois désabusés devant les résistances de certains parents et les arcanes de l'administration, 
  • des élus municipaux qui proposent des budgets mairies toujours insuffisants, 
  • un environnement administratif toujours plus hostile aux logiques pédagogiques qui a  augmenté le casse tête chinois pour toute organisation de classe transplantée
  1. des nouvelles règles de financement municipal qui imposent le système des appels d'offre avec l'effet pervers d'une  augmentation des prix et donc d'une réduction des temps de séjour) et 
  2. des nouvelles réglementations concernant les accueils de mineurs.
Rien n'est facilité aux enseignants, (souvent enseignantes avec enfants) et nous sommes totalement solidaires avec leur souffrance au travail, d'abandon des pouvoirs publics puisque l'administration et les politiques d'Etat et de Collectivités territoriales se détournent d'une logistique suffisante à l'appui des enseignants et donc par voie de conséquence de l'intérêt éducatif premier des enfants, réduit à la transmission de fondamentaux, sans latitude de réel libre accompagnement pédagogique concernant les modes d'acquisition de ces fondamentaux vue la masse des contraintes de temps et de moyens.
Nous avions seulement demandé une équité pour tous les enfants tout au long de leur scolarité et entre les générations : au moins 1 départ en classe transplantée pour chaque enfant de Verrières élève à l'école publique entre la maternelle et l'élémentaire.
Nous ne comprenons pas cette décision du conseil des maitres de l'école DR. Nous sommes désolés auprès des parents de l'impasse actuelle de notre négociation, et nous nous engageons à réouvrir le dialogue avant le prochain conseil d'école pour que les décisions de la communauté éducative soient réellement coopératives.

Pourquoi faut-il de la justice et de l'égalité de traitement entre les élèves à l'école :
Nous vous invitons à lire les contributions sur ce thème du Conseil scientifique de la FCPE Nationale...
"Les conséquences du sentiment d’injustice sont graves et multiples : malheur, stress, colère, désir de vengeance, défiance vis-à-vis de l’ordre social, découragement, moindre sentiment d’appartenance au groupe, etc. Elles montrent aussi, et c’est le plus grave, que ces conséquences n’ont pas forcément pour effet de rétablir la justice."
à méditer....
Certes Liberté pédagogique et sérénité au travail sont inaliénables, mais les valeurs de justice et d'égalité à l'école sont supérieures, car elles font parties du pacte républicain !

Aucun commentaire: