17 novembre 2006

vidéos et récréations pluvieuses

le saviez-vous ?

Les enfants sans capuche ne vont pas sous la pluie pendant les récréations pluvieuses du matin, du midi, de l'après-midi et de l'étude. Si la pluie est trop forte tout le monde reste à l'intérieur.

Les professeurs et les animateurs (selon la période de responsabilité concernée) leur propose de regarder la télévision.

Mais que sait-on des règles éducatives de projection vidéo à l'école et en périscolaire ?

  1. les limites d'âge doivent être respectées, ce sont donc normalement les plus jeunes qui donnent le la.
  2. L'oeuvre choisie doit être vue dans son intégralité ; il vaud donc mieux qu'elle soit courte
  3. l'éducation aux images, aux médias nécessite d'encadrer ce temps pédagogique et de loisirs recourrant à la vidéo.
  4. le CNDP, l'éducation nationale et jeunesse et sports proposent des catalogues de référence et prodiguent des conseils et reommandations sur ce thème spécifique.

pour en savoir plus :

liste des films sélectionnés par le dispositif école et ciméma par tranches d'âges à Strasbourg

pour vous lancer vous-même dans la découverte des ressorts du cinéma et de la vidéo avec vos enfants :

http://www.lacartoonerie.com/home/index.php

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tu connais ma baby-sitter ? C’est ma télé !
Autant le reconnaître tout de suite, la télévision, c’est bien. Et même très bien puisqu’en moyenne un enfant français passe 3h20 devant son écran chaque jour. Formidable outil de culture, elle développe l’esprit critique de nos chers bambins, les rend actifs, leur permet d’explorer le monde... Le tout évidemment accompagné d’un adulte. Or, qu’en est-il vraiment lorsque la télévision se transforme en activité passive au sein de l’école ? Pourquoi devient-elle la chose incontournable pendant la pause du midi, à la récréation, à la garderie, au centre de loisirs ? Quel intérêt en tire t’on lorsque l’on sait que les programmes sont les mêmes pour tous, de la petite section de maternelle au CM2 ? Où est le projet pédagogique ? Quel intérêt au saucissonnage de films ou dessins animés ? Enfin ne saurait-on plus occuper nos enfants au point de les confier à cette baby-sitter cathodique ? Jouer, lire, parler seraient donc des activités en voie de disparition ? Et à défaut de supprimer la télé, ne serait-il pas bon de réfléchir au bon usage de celle-ci et donner le choix, à ceux qui préfèreraient s’épanouir différemment ?
La question est posée.

Nathalie maman de 3 enfants